Si les journalistes accumulent les fautes d'orthographe, de grammaire, "rectifient" la géographie et les mathématiques, font des contresens, j'en passe et des meilleures, ils sont loin d'égaler les paroliers des temps modernes.
Incapables de rédiger des phrases qui riment en respectant le nombre de pieds, ils coupent, hâchent, tranforment notre langue à qui mieux mieux.
Je vois, j'entends, j'écoute les journalistes - spécialisés ou non - gloser sur la qualité de tel ou tel parolier et lui tresser des louanges auxquelles Même Rimbaud, Verlaine, Lamartine ... n'auraient pas eu droit, j'en reste pantois.
Il n'y a pas plus de 1 à 2 % de chansons écrites correctement... Sans parler du sens des paroles.. Il n'est pas rare de croire que l'on a commencé par écrire des rimes en piochant dans les uvrages adequats puis à remplir les vides avec des mots trouvés deci-delà pour faire tant bien que mal des textes qui riment et ont le nombre de peids requis.
Au final.. aucun sens !
"On en parle" - Patrick Bruel
Dis-moi tʼes sérieux ou tu fais semblant dʼpas entendre
Dis-moi cʼest tes yeux ou tu fais semblant dʼpas comprendre
Ce tonnerre qui gronde et qui va tout prendre avec lui