On a reproché, et on continue à le faire, au Président de la République, d'avoir dissout l'Assemblée Nationale suite au résultat des élections Européeennes qui a vu une progression très importante du rassemblement national.
C'était un acte irresponsable clame-t-on tous azimuths  !

Pourtant, pendant les semaines qui ont précédé lesdites élections, que n'entendait-on pas quant à l'irresponsabilité de la majorité de prendre en compte l'évolution de l'opinion, et l'impossibilité de prendre des décisions, tant la compostion de l'Assemblée interdisait tout  vote de lois hormis la possibilité d'avoir recours au fameux article 49.3, ô combien décrié et vilipendé.

D'amendements en motions de censure, l'assemblée était devenue un panier de crabes et une foire d'empoigne permanente ou le jeu des invectives l'emportait largement sur le sérieux des débats.
Dans ces conditions, et les éditorialistes - donneurs de leçons s'il en est (Mission très facile lorsque  les décisions ne leur appartiennent pas ) - ne manquaient pas d'en faire leur fonds de commerce et expliquant - avec plus ou moins de réussite - jusqu'à l'overdose qu'il était impossible de continuer à gouverner dans ces conditions.

De fait, les élections européennes ont fait émerger des urnes une nouvelle structure de l'électorat en amenant le rassemblement national à un niveau rarement atteint jusque là.

Que devait faire le Président ?
Chacun éditorialistes, experts en tous genres, "toutologues", individus en mal d'ego, se succèdent alors pour clamer haut et fort que le Chef de l'Etat doit "prendre ses responsabilités" ! (Combien de fois n'avons nous pas entendu cette phrase, tellement utilisée, qu'elle en devient usée !)

Il a pris, à mon sens, une déicision responsable, même si elle était risquée.
Ce fut un échec ! Les électeurs n'ont pas confirmé au niveau national, les votes des élections européennes.

L'échec, si on a un peu d'honnêteté,  tient surtout à la Constitution qui a été rédigée avec un postulat: la majorité des élus devait correspondre au parti du président. Rien n'a été prévu pour résoudre l'équation proposée aujourd'hui: aucune majorité de quelque bord bord que ce soit !

D'aucuns prétendent  représenter le peuple au motif que ce sont eux qui ont le plus de députés. Certes, sauf que, et jour après jour cela se fait de plus en plus ressentir, le dénominateur commun de ce groupe consiste uniquement à tout mettre en oeuvre pour obtenir le départ du Président de la République, pourtant élu à deux reprises avec un pourcentage d'électeurs supérieur à ceux qui, aujourd'hui s'arrogent une légimité de façade, à défaut de pouvoir présenter un programme de gouvernement cohérent et réaliste.

La situation appelle de ma part deux thèmes de réflexion principaux.

La Constitution est-elle adaptée à la situation politique d'aujourd'hui ?
Nos élus sont-ils vraiment dignes de représenter le peuple comme ils s'en arrogent le droit sans vergogne aucune ?

Plusieurs partis, ou plus exactement un regroupement hétéroclite de partis unis avec pour seul programme le départ du Président ont une majorité relative à l'assemblée. Il s'agit, bien sûr de LFI. Rien que sa dénomination en dit long sur sa ligne philosophique et doit faire réfléchir : INSOUMIS ! (LA FRANCE INSOUMISE)

INSOUMIS à quoi ? à qui ?
Leur comportement au cours des récentes législatures apporte une réponse sans équivoque.
Ces élus refusent toute soumission de quelque nature que ce soit.
En premier lieu, toute soumission à une règle de base pourtant incontournable dans une société digne de ce nom: LE RESPECT.
Leur attitude à longeur de débats et d'invectives  n'est qu'une succession d'actes rebelles, de reniements et  de revirements.
Leur seule règle est d'imposer ce que leur leader autoproclamé décide. Sans contestation aucune.

Leur programme,"officiel" dont on ne peut que douter de la sincèrité, ne peut attirer que des "gogos" sensibles au sempiternel argument : "Demain on rase gratis"

Taxer les riches pour donner aux "travailleurs" !

On sait très bien, l'expérience l'a maintes fois prouvé, que cela aboutit à l'inverse du but recherché !

La solution ne réside donc pas dans la désignation d'un premier ministre porteur d'un tel projet.

A l'autre extrémité de l'échiquier politique, se situe le RN et consorts.
Un point commun avec les insoumis: une volonté farouche de faire partir E. Macron en faisant croire qu'il est responsable de toutes catastrophes de quelque nature que ce soit.
Pour le reste, leur rogramme consiste surtout à élaborer des textes qui évoluent en fonction  de l'orientation du vent et de la conjoncture au mépris des réalités économiques et géopolitiques.

Ce qui est vérité aujourd'hui sera mensonge demain. Combien de changeents de cap, de revirements, de reniements !

Au final, le RN critique ou propose des solutions qu'il sait ne pas être viables, mais il se trouve malgré tout un nombre de plus en plus important de "braves gens" pour y croire !

Les extrêmes n'ayant au final d'autre but que de provoquer un grand chambardement dont ils espèrent, à tort ou à raison, tirer profit, ne peuvent, honnêtement prétendre à gouverner la France pour peu que l'on fasse preuve d'un peu de bon sens.

il reste plusieurs partis, mouvements, groupes de réflexion etc dont les idées et les programmes sont réalistes même s'ils ne sont pas sur la même ligne philosophique.
Leurs projets sont tous compatibles les uns avec les autres à quelques nuances ou compromis près.

Et c'est bien là qu'est le problème en France pour les partis dits "de gouvernement".
Au lieu d'étudier les points de convergence et les moyens d'aboutir à un programme constructif et cohérent, pragmatique en somme, on s'arc-boute sur des arguments dilatoires donnant l'impression de chercher un moyen de refuser l'obstacle de la gouvernance en rejetant la faute sur les autres interlocuteurs.

En fait, la plupart des partis privilégient le dogmatique au pragmatique.
Les décisions précèdent les analyses.
Les egos prévalent sur les réalités.

Les discussions constructives n'existent pas: c'est ou tu choisis un tel ou on bloque tout.. Est-ce sinèrement l'atitude de partis politiques responsables et appelés à diriger un pays comme la France ?

On rejette la responsabilité sur E.MACRON ! Très facile de toujours et systématiquement rejeter la faute sur l'autre en se dédouanant de toute responsabilité .

 

Au final, chacun reste sur ses positions, sans esprit de responsabilité aucun, ce qui est tout simplement scandaleux et indigne de ces personnages choisissant de manière récurrente et quasi systématique leurs intérêts personnels avant celui du pays qu''ils prétendent vouloir diriger.


C'est vraiment UBU AU POUVOIR !

 

LA SOCIETE

Regards sur la société française d'aujourd'hui. Ses réussites, ses échecs, son passé, son avenir mêlant objectivité et subjectivité d'un français moyen.

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Napoléon

Aspects connus et inconnus de l'homme d'état français le plus connu au monde. La plupart du temps critiqué par ceux qui ne connaissent rien de lui.

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